Restons modestes
Comme si l’équipe n’était pas assez immergée chaque jour au cœur de multiples questionnements marketing, digitaux, intelligents et artificiels, nous avons cette semaine médité sur… les vanity metrics, un terme « fourre-tout » qui désigne nombre d’indicateurs divers et variés dans les médias. Ces indicateurs qui sur le papier, semblent revêtir un attrait tout particulier, ne sont finalement pas si importants qu’on le laisserait entendre.
Les vanity metrics désignent en effet des indicateurs d’efficacité de campagne (KPI) considérés comme flattant davantage l’ego des spécialistes du marketing, que comme étant de réels indicateurs de rentabilité d’une campagne. Ces mesures incluent des données telles que les abonnés aux médias sociaux, les pages vues, les nombres de « J’aime » ou autres scores d’influence vendant du rêve, mais étant évidemment plus que subjectifs. Si l’on regarde par exemple du côté de Facebook, les taux d’engagement pour les pages de marque ont diminué de plus de 20% depuis l’année dernière. Plus les marques publient du contenu sur Facebook, plus les fils d’actu s’étendent ailleurs, et moins les utilisateurs voient et consomment une seule marque. Ainsi, quel que soit le nombre de personnes ayant cliqué une fois sur « J’aime » sur la page de la marque, la grande majorité d’entre elles ne retournent jamais sur cette page et ne voient jamais ce contenu dans leurs flux d’actualités. Les vanity metrics ne permettent donc pas d’avoir un vrai recul sur une campagne, de comprendre les performances réalisées et d’orienter les futures stratégies. Par opposition, les indicateurs exploitables (on reviendra plus longuement dessus dans un prochain article), permettent eux, de prendre des décisions, d’atteindre des objectifs ou de développer des activités. Quand on vous dit que la vanité n’a rien de bon !
Les Millenials toujours dans le coup
Un article sur le pouvoir des Millenials a retenu notre attention dans Les Echos cette semaine. Génération dominante de quelques 2 milliards de personnes (25% de la population mondiale), longtemps perçue comme égocentrique, instable et ayant un sens de l’engagement plus que douteux (et la liste n’est pas finie…!), elle semblerait aujourd’hui être la ligne de mire de toutes les industries. Nés avec Internet et la télévision, les digital natives ont grandi avec une expérience de vie plus tranquille et plus douce que celle de leurs parents, ainsi qu’un sentiment d’optimisme et de possibilités illimités.
Mais 2008 est arrivée avec ses années de récession et a tout gâché : travail, logement, retraite, … l’instabilité était partout. Alors génération Y = génération sacrifiée ? Pas du tout ! Hyper-connectés et à l’affût de tout, les Millenials résistent et bouleversent les codes traditionnels : au travail, en famille, dans la rue, … En 2030, ils représenteront 75% des actifs, soit une part plus que significative du pouvoir d’achat. Les marques l’ont bien compris et se mettent en quatre pour adapter leur communication à cette cible qui ne consomme pas et plus comme les autres, et qui fait aujourd’hui la pluie et le beau temps des marketers. Le slogan « It’s sucks to be a millenial » n’aura donc jamais été aussi has been !
« Révolution spirituelle écologique »
C’est ce dont nous parlait hier Yann Arthus-Bertrand dans une interview spéciale diffusée sur la chaîne Yahoo Green (Oath). Un bilan lucide, dépourvu de sensiblerie et pas du tout moralisateur, qui nous fait simplement réaliser encore un peu plus à quel point l’avenir est entre nos mains, et qu’il appartient à chacun de nous de « se réfugier dans l’action » et d’entretenir notre bienveillance envers les autres. On t’aime aussi Yann. Retrouvez l’intégralité de l’interview sur Yahoo
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