Alors que 8000 suppressions d’emplois sont prévues d’ici à 2020 dans les grandes banques françaises, notre client OasYs Consultants, un des leaders du conseil RH, publie un baromètre original : « Anciens salariés de la banque : que sont-ils devenus ? ». En effet, ce phénomène ne date pas d’hier ; entre 2008 et 2016, période de l’étude, la banque a supprimé plus de 600 000 emplois.

Alors, quels résultats donne cette étude ? Des enseignements parfois surprenants, souvent encourageants, basés sur les trajectoires de ceux qui ont, volontairement ou non, quitté leur emploi dans la banque ! L’image du banquier rangé en prend pour son grade.

Kablé Communication s’occupe notamment des relations médias de nombreuses entreprises dans le secteur financier, des fonds d’investissements aux fintech. 3 points en particulier ont capté notre attention :

I. La place de l’entrepreneuriat

II. Le niveau de satisfaction de la reconversion

III. La vision moderne de l’intelligence artificielle

Ce qui nous intéresse avant tout, c’est l’esprit entrepreneurial ; alors nous avons sélectionné pour vous quelques statistiques qui en disent long sur les préjugés que l’on peut avoir sur la personnalité des individus qui travaillent dans le secteur financier.

A bas les préjugés, certains anciens banquiers sont aujourd’hui de vrais entrepreneurs, et bien plus massivement qu’on ne le pense !

C’est au Cercle National des Armées en plein cœur de Paris, devant un parterre de spécialistes, qu’OasYs Consultants ont exposé leurs résultats

 

I. ENTREPRENEURIAT, quelques chiffres qui interpellent.

Notre résultat star :

– 26% des anciens salariés de la banque ont créé ou repris une entreprise

Ce résultat est extrêmement révélateur de leur motivation, sachant qu’il est seulement de 12% en moyenne dans l’ensemble des secteurs d’activité !

Pourquoi ? L’étude d’OasYs Consultants souligne que « les métiers de la banque ont en commun le fait d’être à l’aise avec les chiffres, d’avoir une certaine appétence et gestion du risque (etc.), éléments fondamentaux pour la création d’une société ».

 

D’autres résultats qui appuient le dynamisme, l’indépendance professionnelle, et la force opérationnelle développés par ces anciens banquiers :

– 41% créent leur société en moins de 6 mois – un délai court par rapport au délai moyen tous secteurs confondus qui s’élève à 12 mois

70% ont créé leur société seuls

– 71% ont créé leur société dans le secteur des services & conseil dans le secteur financier, c’est-à-dire dans la continuité de leur ancien domaine.

Par exemple, beaucoup sont devenus conseillers en gestion de patrimoine. Pour le reste (29%), les secteurs choisis sont extrêmement variés, avec des métiers tels qu’avocat, psychologue, créateur d’articles de mode…

 

Motivation & confiance :

L’expert du conseil RH a pu classer les motivations principales de ces anciens salariés à créer leur entreprise, les voici :

1 . volonté d’acquérir plus de liberté et de moins subir sa hiérarchie

2 . satisfaction de mener à bien un projet qui leur tient à cœur et correspond à leurs valeurs

3 . envie d’un bon équilibre pro/perso

4 . perspectives patrimoniales

5 . création par défaut, en fonction du marché de l’emploi

 

83% sont plutôt confiants ou très confiants dans l’avenir de leur entreprise.

Ce facteur clef de confiance fait miroir au facteur de satisfaction de la reconversion, qu’OasYs Consultants a également mesuré. Oui, ils n’ont rien laissé passer !

 

II. SATISFACTION DE LA RECONVERSION, une nouvelle approche de la réussite professionnelle.

– La très grande majorité est plus satisfaite de leur deuxième partie de carrière en tout point, excepté concernant la rémunération qui est globalement inférieure.

En effet, 45% de la totalité de l’échantillon a rejoint une structure de plus petite taille que la précédente, ce qui explique partiellement la rémunération inférieure suite à la transition.

Extrait de l’étude OasYs Consultants

 

La question demeure entière, pourquoi cette plus grande satisfaction est-elle aussi marquée ?

Les conditions de départ parfois difficiles et le passage par la période de transition poussent les individus à relativiser sur leur situation au travail. Ils abordent ainsi les sujets avec plus de recul concernant leur deuxième partie de carrière.

Cette période de remise en question par laquelle ils passent tous les aident au final à faire un choix cohérent et en phase avec les hommes et les femmes qu’ils sont devenus.

 

– Le saviez-vous ? Les femmes s’avèrent être plus résilientes que les hommes dans ce contexte.

On cite souvent les qualités d’introspection et de patience des femmes, mais les liens entre ces qualités et l’univers professionnel sont rarement établis. Alors on salue ce point de l’étude et on félicite toutes ces femmes.

Extrait de l’étude OasYs Consultants

 

Zoom sur une invité au coeur des problématiques de reconversion professionnelle :

France Gielen(LIEN linkedin), nous a partagé son expérience en tant que DRH du groupe Crédit Immobilier de France. Suite à la validation du Plan de Résolution Ordonnée par la Commission européenne en novembre 2013, la charge mentale sur le plan humain était au rendez-vous. Pour rappel, plus de 1200 postes avaient été supprimés dans l’année qui a suivi. Elle a ainsi pu partager avec l’assemblée la mise en place de dispositifs adaptés au sein de l’entreprise pour permettre à ces employés de retrouver un travail dans de bonnes conditions.

 

III. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, bien entendu, une prise de parole réussie ne peut se passer du sujet phare de l’année.

Au cours des débats qui ont suivi, on a apprécié l’intervention d’experts des métiers de la banque, des ressources humaines, et plus globalement d’acteurs au cœur de l’anticipation des impacts de la démocratisation de l’IA sur les organisations.

OasYs Consultants a réussi à sortir des sentiers battus et à aborder ce sujet avec sérénité et discernement. La compétence humaine par exemple, qui sera requise pour la bonne gestion de l’IA à terme, a ainsi été mise en exergue. Parmi les interventions très riches en partage d’expérience, on a notamment pu entendre «Avec l’IA, ce qui sera le plus précieux relèvera de l’interface entre l’humain et la machine, et donc de compétences humaines ».

Touche spéciale Kablé Com, un peu d’humour ne fait pas de mal !

 

Les Echos, efinancialcareers et La Croix, en parlent…

Pour encore plus de résultats, jetez un œil à l’étude !

 

Pour aller encore plus loin…

La question de l’IA dans le secteur financier est au cœur de tous les débats. Chez Kablé Communication, on recommande la prise de connaissance de l’étude d’Accenture sur les nouvelles attentes des clients des banques.